Le cobaye fait partie de l’ordre des Rongeurs (comme le Chinchilla et l’octodon).
Ils ont comme particularités communes de provenir de la Cordillère des Andes, d’avoir des petits nidifuges (qui naissent déjà couverts de poils et les yeux ouverts), et d’avoir leurs dents qui poussent en continu.
Son espérance de vie est comprise entre 5 et 8 ans.
Comportement :
Ce petit animal est assez craintif de nature mais très rarement agressif et peut devenir très affectueux si l’on prend le temps de le caresser et de le manipuler régulièrement.
Très sociable, le cobaye vit en groupe à l’état sauvage et dès lors, sera plus heureux en compagnie de congères plutôt que seul.
Les femelles s’entendent bien entre elles, les mâles peuvent par contre se battre et mal tolérer de partager leur cage ensemble. Ils sont actifs plutôt en début de journée et en soirée.
Logement :
La cage ne doit pas être spécialement haute car le cobaye ne sait pas grimper mais la longueur minimale de cette cage doit être d’un mètre pour deux cobayes.
La litière doit être constituée de copeaux ou de chanvre, recouverte par un bon tapis de foin pour s’y dissimuler, il appréciera également une cabane pour y trouver refuge.
La cage doit être placée sur hauteur et pas trop près d’une fenêtre. Le cobaye tolère très mal les courants d’air et les changements trop brusques de température.
Ce petit animal peut vite souffrir d’obésité s’il est maintenu trop souvent inactif en cage.
Il a besoin de pouvoir courir en liberté, ronger des jeunes branches d’arbres, jouer avec ses congénères… Ne mettez pas à sa disposition une roue, le cobaye a un dos trop rigide pour qu’il puisse y tourner.
Propreté :
Le cobaye va choisir un coin de sa cage pour y faire ses déjections.
Lorsque ce coin a été élu, une litière aménagée de brèches afin qu’il puisse y entrer facilement, peut y être déposée.
Celle-ci doit être changée minimum 2x/semaine.
L’alimentation :
A l’état sauvage, le cobaye se nourrit principalement de végétaux fibreux et de feuilles. Son transit alimentaire étant très lent, il a besoin de fibres indigestibles pour favoriser le péristaltisme intestinal.
Pour cela, en captivité, une consommation quotidienne de foin si possible de Luzerne est indispensable (une à deux fois le volume du corps de l’animal).
Les fibres sont nécessaires à l’usure des dents et permettent au cobaye de pratiquer la coprophagie (remanger ses excréments), essentielle au bon fonctionnement intestinale.
Il faut également lui donner des verdures et des légumes frais, source importante d’apport de vitamine C.
Le cobaye a la particularité de ne pouvoir synthétiser lui-même la vitamine C, c’est pourquoi il faut absolument lui en apporter via les légumes et/ou via des vitamines vendues dans les animaleries.
La quantité d’aliments industriels (petits granulés) doit être très limitée, on conseille de donner une cuillère à soupe rase 2x/jour maximum.
Légumes et fruits à donner : pissenlit, chou vert frisé, épinards, céleri, concombre, carotte, pomme et fraise (fruits donnés avec modération comme friandise.)
Aliments dangereux pour le cobaye : pomme-de-terre et fanes de p-d-t, rhubarbe et feuilles, feuilles de tomate, bouton d’or, jonquille, coquelicot et tulipe.
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Prévention :
Il n’existe pas de vaccin pour le cobaye.
La stérilisation est indiquée pour limiter la reproduction chez les animaux vivants en groupe. Il est préférable de castrer les mâles car la stérilisation des femelles est plus difficile de part la particularité anatomique des ovaires.
Dr. Kohl Sylvie
Votre compagnon à quatre pattes vous accompagne ?
Voici quelques conseils pratiques…
Quand vous partez en vacances avec votre chien, votre chat ou votre furet, la législation étrangère doit être respectée.
Pour la plupart des pays de la Communauté Européenne, votre animal doit :
Être identifié via une puce électronique. Les tatouages ne sont valables que s’ils ont été effectués avant le 3 juillet 2011 ET qu’ils sont clairement lisibles.
Avoir un passeport européen.
Être vacciné contre la rage et cela minimum 21 jours avant le voyage s’il s’agit d’une première vaccination.
Il est toujours conseillé de se renseigner auprès de votre vétérinaire, à l’ambassade du pays de votre destination ou sur le site www.health.belgium.be afin de s’assurer qu’il n’y a pas d’autres législations particulières à respecter. (Traitements antiparasitaires, test sérologique, ceinture de sécurité obligatoire en Allemagne…)
La prévention contre les parasites externes est très importante si vous partez vers le sud. Protégez votre animal contre les piqûres de tiques et de moustiques ! Ces insectes peuvent être vecteurs de maladies parfois difficiles à traiter.
Le moustique est porteur de larves d’un ver appelé Dirofilaria. Ce parasite est injecté dans le sang de votre animal lorsque le moustique le pique. Cette larve migre jusqu’au cœur ou elle se développe en ver et est responsable d’insuffisance cardiaque qui apparait 5 à 7 mois après votre retour de vacances.
Le phlébotome est un petit moustique que l’on rencontre surtout à la Méditerranée. Il transmet une autre maladie appelée Leishmaniose, un parasite qui détruit les globules blancs. Les symptômes apparaissent également après plusieurs mois.
Les moustiques et les phlébotomes sévissent au crépuscule et la nuit. Il est donc conseillé de ne pas laisser sortir votre chien après le coucher du soleil, d’utiliser une moustiquaire et de placer un ventilateur de façon à éviter que les phlébotomes n’arrivent près de votre animal.
La tique, petit insecte gourmand qui attend impatiemment sur sa branche qu’un animal à sang chaud (ou un homme) passe pour lui grimper dessus et lui sucer le sang. Malheureusement, elle peut également transmettre différentes maladies comme la Borreliose (maladie de Lyme), la Babésiose, L’Ehrlichiose…
La tique doit être retirée rapidement grâce à une pince à tique (l’éther n’est pas nécessaire…) avant qu’elle ne puisse transmettre ces maladies. N’oubliez pas d’examiner votre animal tous les soirs !
Attention au coup de chaleur :
Ne laissez pas votre animal seul dans la voiture, veillez à assurer une température agréable pendant le trajet.
Evitez les exercices physiques importants lors de températures élevées.
Ne permettez pas à votre animal de se coucher au soleil, par exemple à la plage, sans protection.
Veillez à donner suffisamment à boire à votre animal.
N’hésitez pas à rafraîchir régulièrement votre chien avec de l’eau froide.
Attention au furet, il tolère très difficilement des températures supérieures à 30 °C.
EN RESUME :
Avant votre départ :
Se renseigner sur les législations du pays de destination et s’assurer que tous les documents de votre animal soient en ordre.
Appliquer un spot on (pipette) répulsif contre les tiques, moustiques et phlébotomes. N’hésitez pas à nous contacter car tous les produits antiparasitaires ne sont pas répulsifs.
Prévoir une trousse de secours pour votre compagnon : muselière (parfois obligatoire sur certains bateaux…), désinfectant, compresses, pince à tique, crème solaire pour les truffes roses…
N’oubliez pas la valise de votre compagnon…(gamelles, laisse, coussin, jouet…)
Sur place :
S’assurer de la proximité d’un vétérinaire.
Inspecter son animal tous les soirs pour retirer des tiques éventuelles.
Mettre en place les petites astuces de prévention contre les moustiques et phlébotomes.
Eviter le coup de chaleur !
Au retour :
Vermifuger votre animal avec une molécule active contre le ver cardiaque. Tous les vermifuges ne sont pas efficaces, parlez-en à votre vétérinaire.
Bonnes Vacances !
Le lapin est un petit animal de compagnie très attachant mais très sensible au stress, il a besoin de tranquillité, de régularité d'entretien et d'une grande discipline sur sa nourriture.
La décision d'accueillir un lapin doit être mûrement réfléchie car c'est un engagement à long terme. La durée de vie moyenne du lapin de compagnie est de 7 à 12 ans.
Comportement :
Le lapin est un animal territorial, il peut présenter des signes d'agressivités lorsque l'on met la main dans sa cage (surtout chez les femelles qui protègent leur zone de reproduction) mais il est en général très doux en dehors de celle-ci, son attitude vis à vis de son maître rappelle un peu celui du chat.
Il a besoin de nombreuses heures de liberté en dehors de sa cage afin de courir, sauter, creuser, ronger.... Attention, toujours sous surveillance!
Le lapin est un animal sociable qui apprécie la compagnie. L'idéal est donc de faire cohabiter plusieurs lapins ensemble. Mais attention, les lapins supportent mal l'arrivée d'un nouveau congénère lorsqu'ils sont adultes. Il est préférable de les adopter ensemble lorsqu'ils sont jeunes. La cohabitation de mâles non castrés est difficile. Les cohabitations possibles sont: 1 mâle et 1 femelle stérilisée, 2 femelles si possible stérilisées ou 2 mâles castrés.
Logement :
La cage doit être placée dans un endroit calme et à l’abri des courants d'air. Le lapin supporte mieux le froid que la chaleur, la température ambiante ne doit pas dépasser les 28°C. La cage doit être suffisamment haute pour que l'animal se tienne debout sans que ses oreilles ne touchent le plafond et suffisamment longue pour qu'il puisse faire trois bonds à la suite.
Elle doit contenir un abri, une zone de repos avec un tapis, une caisse contenant une litière végétale, attention, pas de litière pour chat qui pourrait provoquer une obstruction intestinale si elle est ingérée par le lapin. Le sol est couvert de paille, de foin ou de chanvre. Les copeaux de bois doivent être évités, certains peuvent être toxique (pin, cèdre...). Le fond de la cage et la litière doivent rester propres et secs, la cage doit être nettoyée 2 x/semaine et les zones souillées doivent être retirées tous les jours.
Pour le bien-être du lapin, les sorties à l'extérieur doivent être les plus fréquentes possibles. Lors de ses promenades ou dans sa cage, afin d'enrichir son environnement, on peut lui fournir un tapis à griffer, des objets à ronger, des cartons à déchiqueter, des paniers et des boules tressées en osier, des caisses en bois, des branches d’arbres fruitiers ou de saules... mais attention à bien sécuriser vos fils électriques et vos meubles!
La propreté :
Le lapin est naturellement propre, il utilise un coin de sa cage pour y faire ses besoins. Une fois ce coin élu, on peut y placer une caisse avec une litière. Au bout de deux ou trois semaines dans sa cage, on peut laisser la porte ouverte de celle-ci lorsque le lapin circule librement et dans la majorité des cas, il retournera faire ses besoins dans sa litière. Les lapins peuvent cependant devenir malpropres à la puberté (à 4-6 mois).
L’alimentation :
Beaucoup de maladies découlent d’une méconnaissance par le propriétaire des besoins alimentaires réels de son animal. L’alimentation du lapin, outre la couverture des besoins énergétiques, doit également favoriser l’usure des dents qui poussent en continu toute la vie de l’animal et favoriser l’équilibre entre production de crottes dures (déchets fibreux) et de caecotrophes (=crottes molles enduites d’un mucus afin de coller à l’anus et d’être réingérées par le lapin pour absorber certains nutriments tel que la vitamine B).
L’idéal est de laisser à disposition et à volonté toute la journée de l’eau et du foin dans un râtelier (afin de ne pas être souillé par les déjections). Les mélanges de granulés vendus dans le commerce ne doivent être distribué qu’à raison de 20g/kg/jour, ceux-ci sont trop riche en graisses et en glucides, trop pauvre en fibres et ne permettent pas l’usure correcte des dents.
Les légumes et la verdure fraiche, lavés, séchés et à température ambiante permettent un apport de vitamines et une bonne hydratation du contenu digestif en prévention des stases digestives. On les distribue quotidiennement. Les végétaux recommandés pour l’alimentation du lapin sont : carottes et fanes de carottes, de navets et de radis, endives, épinard, mâche, brocolis, chou, cresson, fenouil, céleri, persil, basilic, cerfeuil, thym, pissenlit et la salade frisée en petite quantité.
Les friandises sucrées proposées dans les animaleries doivent être distribuées exceptionnellement, les fruits ne doivent être considérés que comme gourmandises occasionnelles.
La vaccination :
Il existe deux maladies virales mortelles chez le lapin : la myxomatose et la maladie virale hémorragique. Ces deux virus peuvent être transmis par des insectes piqueurs tels que puces et moustiques (surtout pour la myxomatose) ainsi que par contact direct entre lapins (surtout la maladie virale hémorragique). Il n’existe aucun traitement spécifique contre ces maladies. La vaccination est le seul moyen de protéger le lapin. Il existe un vaccin qui protège contre ces deux maladies et qui peut être injecté au lapin dès l’âge de 5 semaines. La protection est efficace 3 semaines après l’injection et ce pendant une année. Un rappel annuel est donc nécessaire afin de maintenir une protection efficace.
Dr. Kohl Sylvie.
L'entretien des oreilles, de même que la coupe des griffes et l'entretien du pelage, sont des actes importants à effectuer dès le plus jeune âge afin d'habituer l'animal aux manipulations régulières et indispensables qui seront à faire tout au long de sa vie.
Les chiens à oreilles tombantes (Cockers, Labradors, Cavaliers King Charles, Epagneuls, Bassets) requièrent plus d'attention car ces derniers sont plus sensibles aux otites microbiennes (dues à une moins bonne aération du conduit auditif), ainsi qu'aux otites par corps étrangers suite à l'accrochage d'épillets dans leurs poils.
Dans d'autres cas, les otites peuvent apparaître suite à une surproduction de cérumen qui empêche l'évacuation de débris cellulaires hors de l'oreille, et créent un environnement favorable au développement de microorganismes tels que levures (Malassezia), bactéries, ...
La "gale d'oreille" ou "gale auriculaire" est induite par un acarien qui se nourrit de déchets épidermiques et de cérumen. La présence de ce parasite provoque chez l'animal de fortes démangeaisons.
L'entretien est donc primordial et est un excellent moyen de prévention, mais cela aide également à favoriser la guérison en cas d'otite ou de gale auriculaire.
Technique de nettoyage :
• Insérez le produit en maintenant la tête de l'animal afin de l'empêcher de la secouer. Les nettoyants auriculaires ont un embout prévu pour pénétrer à l'entrée du conduit.
• Massez ensuite la base de l'oreille afin de décoller la saleté se trouvant dans le fond.
• Laisser agir le nettoyant quelques minutes, puis essuyez enfin avec une compresse l'excédent de produit et les crasses qu'il a fait expulser hors du conduit.
Technique en images :